Tu ne veux pas que je t'oublie, tu veux une place à part dans mon coeur mais on dirais bien que tu m'as abandonné..
Jehial
Off
Tu ne veux pas que je t'oublie, tu veux une place à part dans mon coeur mais on dirais bien que tu m'as abandonné..
"Je crois que je refuse d'être aimé..."
Je sais, ça fait environ une semaine que j'avais pas posté.. Enfin, il se peut que vous vous en foutiez pas mal.. Mais je le dis quand même, histoire d'avoir l'impression de m'adresser à quelqu'un.
Il s'est passé un certains nombres de choses depuis mercredi dernier.. Je ne pensais pas que cela allait être prononcé de ma propre bouche, mais, je ne suis plus avec Marine.. C'est un nouvel échec qui s'est porté vers moi.. Même si j'ai passé de merveilleux moments, voilà, ça ne marchait plus et j'ai voulu cesser la torture.. Nous avons passé neuf mois à construire un bonheur, a s'entraider et profiter des jours qui passaient pour ensuite, que je les démolisse en quelques minutes.. Ce n'est pas parce que nous nous aimons plus ( même si la flamme s'étouffait .. ), mais parce que nous avons des "soucis" si je peux dire.. Je tairais les siens, car ce n'est pas le lieu, mais en ce qui me concerne, il s'agit d'un trouble lié à mon enfance, plus particulièrement lié à l'amour que me portais ma mère ( qui était, est et sera toujours inexistant ).
Les larmes coulent, et je me hais. Mon regard devient peu à peu plus vide. Mon ventre s'amuse à s'emmêler, il s'occupe à faire des noeuds et à tirer fort pour me montrer la souffrance qui m'habite. Je crois que je refuse d'être aimé. Du moins, je fais l'effort, je donne le meilleur de moi, mais ce monstre solitaire qui n'a jamais reçu d'amour, s'arrange pour prendre le dessus et me mener la vie dure. Je me demande sincèrement comment je fais pour garder la force de rester debout. Comment je fais..et je craque.. Et puis je sers les dents, en attendant que ça passe..
Plus le temps passe, plus tout tourne en rond, je me rappel de cet article >là<, il confirme d'avantage ce que j'avance ce soir. J'ai plus l'impression d'avancer.. J'aimerais qu'on me prenne dans les bras, j'ai besoin de quelqu'un.. Mais ça fait une semaine que je suis seul. Je suis seul et je chiale.
Il s'est passé un certains nombres de choses depuis mercredi dernier.. Je ne pensais pas que cela allait être prononcé de ma propre bouche, mais, je ne suis plus avec Marine.. C'est un nouvel échec qui s'est porté vers moi.. Même si j'ai passé de merveilleux moments, voilà, ça ne marchait plus et j'ai voulu cesser la torture.. Nous avons passé neuf mois à construire un bonheur, a s'entraider et profiter des jours qui passaient pour ensuite, que je les démolisse en quelques minutes.. Ce n'est pas parce que nous nous aimons plus ( même si la flamme s'étouffait .. ), mais parce que nous avons des "soucis" si je peux dire.. Je tairais les siens, car ce n'est pas le lieu, mais en ce qui me concerne, il s'agit d'un trouble lié à mon enfance, plus particulièrement lié à l'amour que me portais ma mère ( qui était, est et sera toujours inexistant ).
Les larmes coulent, et je me hais. Mon regard devient peu à peu plus vide. Mon ventre s'amuse à s'emmêler, il s'occupe à faire des noeuds et à tirer fort pour me montrer la souffrance qui m'habite. Je crois que je refuse d'être aimé. Du moins, je fais l'effort, je donne le meilleur de moi, mais ce monstre solitaire qui n'a jamais reçu d'amour, s'arrange pour prendre le dessus et me mener la vie dure. Je me demande sincèrement comment je fais pour garder la force de rester debout. Comment je fais..et je craque.. Et puis je sers les dents, en attendant que ça passe..
Plus le temps passe, plus tout tourne en rond, je me rappel de cet article >là<, il confirme d'avantage ce que j'avance ce soir. J'ai plus l'impression d'avancer.. J'aimerais qu'on me prenne dans les bras, j'ai besoin de quelqu'un.. Mais ça fait une semaine que je suis seul. Je suis seul et je chiale.
Le pire ? Je ne le montre pas.
Kremlin Bicêtre, le 07 juin 2005.
Monsieur,
Nous nous permettons de vous signaler la situation du jeune Johan L. âgé de 17 ans, hospitalisé dans notre service du 16 mai 2005 au 30/05/2005. L'indication de l'hospitalisation était de laisser le temps à Johan et son entourage de prendre du recul et de réfléchir à leur situation.
Johan est en effet actuellement dans un état dépressif l'empêchant de suivre une scolarité correcte. Alors qu'il redouble sa seconde, Johan cumule les absences ou fait acte de présence en cours, sans concentration possible. L'histoire familiale de Johan est en effet particulière :
Il vit chez son père avec ses frères et soeurs. Johan partage sa chambre avec son frère. Monsieur L. est en concubinage avec un homme. Johan voit sa mère quand il le souhaite, de façon très irrégulière.
Le droit d'hébergement des enfants a été donné à Monsieur après un placement de plus de 2 ans en foyer. En effet ce placement avait été décidé par Monsieur et Madame fatigués du fait d'une maladie chronique active, les empêchant de s'occuper de leurs enfants. A la fin du contrat de placement, Monsieur a souhaité reprendre ses enfants.
Johan, explique son mal être par sa place qu'il ne trouve pas au sein de sa famille. En effet chez son père, Johan se sent différent, entre autre par son identité sexuelle. Son frère étant aussi homosexuel, il cite : "Je suis le seul à aimer les femmes". Il ressent cette différence de façon très forte jusqu'à un sentiment d'exclusion. Johan s'isole beaucoup dans la musique qu'il fait ou qu'il écoute et consomme de l'alcool régulièrement. Le père a du mal à imposer les limites.
Pour ce qui concerne sa mère, Johan ne parvient pas à communiquer avec elle car elle lui fait part constamment de ses problèmes de santé ou financiers et ne se sent pas écouté. Sa place de fils est très difficile à trouver aussi bien auprès de son père que de sa mère.
Dans le cadre de notre intervention, nous avons rencontré ses parents séparément ainsi que sa fratrie. Il s'agit d'une famille à l'écoute, consciente de la dépression de Johan mais ne sachant plus comment agir sans éviter le conflit. Son père, Cédric et Jennifer sont prêt à l'aider et à lui imposer des limites, certainement manquante jusqu'à ce jour. En effet, il ne s'agit pas d'éloigner Johan de son milieu familial car ni les uns, ni les autres ne le souhaitent.
Aussi notre évaluation médico-sociale nous permet d'envisager qu'une aide éducative leur serait bénéfique. Celle-ci additionnée par leur collaboration certaines donnerait la possibilté à Johan de se resituer en tant que fils, frère et homme en devenir.
Nous nous permettons de vous signaler la situation du jeune Johan L. âgé de 17 ans, hospitalisé dans notre service du 16 mai 2005 au 30/05/2005. L'indication de l'hospitalisation était de laisser le temps à Johan et son entourage de prendre du recul et de réfléchir à leur situation.
Johan est en effet actuellement dans un état dépressif l'empêchant de suivre une scolarité correcte. Alors qu'il redouble sa seconde, Johan cumule les absences ou fait acte de présence en cours, sans concentration possible. L'histoire familiale de Johan est en effet particulière :
Il vit chez son père avec ses frères et soeurs. Johan partage sa chambre avec son frère. Monsieur L. est en concubinage avec un homme. Johan voit sa mère quand il le souhaite, de façon très irrégulière.
Le droit d'hébergement des enfants a été donné à Monsieur après un placement de plus de 2 ans en foyer. En effet ce placement avait été décidé par Monsieur et Madame fatigués du fait d'une maladie chronique active, les empêchant de s'occuper de leurs enfants. A la fin du contrat de placement, Monsieur a souhaité reprendre ses enfants.
Johan, explique son mal être par sa place qu'il ne trouve pas au sein de sa famille. En effet chez son père, Johan se sent différent, entre autre par son identité sexuelle. Son frère étant aussi homosexuel, il cite : "Je suis le seul à aimer les femmes". Il ressent cette différence de façon très forte jusqu'à un sentiment d'exclusion. Johan s'isole beaucoup dans la musique qu'il fait ou qu'il écoute et consomme de l'alcool régulièrement. Le père a du mal à imposer les limites.
Pour ce qui concerne sa mère, Johan ne parvient pas à communiquer avec elle car elle lui fait part constamment de ses problèmes de santé ou financiers et ne se sent pas écouté. Sa place de fils est très difficile à trouver aussi bien auprès de son père que de sa mère.
Dans le cadre de notre intervention, nous avons rencontré ses parents séparément ainsi que sa fratrie. Il s'agit d'une famille à l'écoute, consciente de la dépression de Johan mais ne sachant plus comment agir sans éviter le conflit. Son père, Cédric et Jennifer sont prêt à l'aider et à lui imposer des limites, certainement manquante jusqu'à ce jour. En effet, il ne s'agit pas d'éloigner Johan de son milieu familial car ni les uns, ni les autres ne le souhaitent.
Aussi notre évaluation médico-sociale nous permet d'envisager qu'une aide éducative leur serait bénéfique. Celle-ci additionnée par leur collaboration certaines donnerait la possibilté à Johan de se resituer en tant que fils, frère et homme en devenir.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distingués.
Je n'ai plus envie de me lever. Je veux dormir, dix heures, quinze heures, de grande préférence avec elle. Je suis vraiment un flemmard pour rêver que dans un nouveau monde, nous pourrions faire la grâce matinée, aller en cours ou travailler et rentrée par trop tard pour profiter de ce qu'il nous reste de la journée. Mais je sais que la vie n'est pas aussi rose alors je m'enferme dans un rythme de vie pas très sain. La vie n'est jamais rose de toute façon, hm.. exorcisez ces visions noires qui font partie de moi. J'suis jamais content, c'est infaillible.