Jehial

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16 janvier 2007

L'âme transfusé.

Publié par Jehial

Je sens en moi l'âme d'un écrivain, je sais que je n'en suis pas un. Et même si j'aimerais en être un, je m'efforce de faire semblant. Être, dans l'illusion, quelqu'un que je ne suis pas. Jouer avec les mots, jouer avec les apparences et les différentes facettes qui m' habitent. Elles jouiront de ces oeuvres magiciennes, qui, au fond, ne sont que trahison envers les autres. Je ne devrais pas me cacher,  c'est l'arme des faibles, l'arme de ceux qui se sont fait désarmer lors de nombreuses batailles, sanglantes ou simplement intérieure.  J'étais seul sur ces champs de guerre, je semais des mines de mort comme les cailloux dans les mains d'Ancel, cherchant désespérément sa douce Gretel. Mais je n'ai pas retrouvé mon chemin et j'ai piétiné toutes ces objets de souffrance, qui ont détruit, non pas mon apparence, mais mon âme. S'inventer un génocide intérieur, exterminer chaques sentiments qui puissent amener une délivrance, chaques pensées qui pourrait me faire croire qu'un jour je puisse enfin m'en sortir... J'ai recouvert mes cicatrices d'une couche de ciment, enfermant en moi tout l'humidité qui aurait pu couler sous mes yeux, laissant apparaitre une peau sèche, et cernée. Seul ma peau sera cernée par vos yeux, car l'apparence est la seul chose dont vous croyez avoir fait l'acquisition. Ma cécité me laisse à penser que ce ciment a fait de moi un diamant, tout dans l'extérieur, mais si vide, si transparent. Lorsque je crois que toutes les mines ont explosé, je me met à courir, à danser dans ces champs, je fête la fin, et par mégarde, j'aperçois une lueur rouge clignoté, et les vieux démons me rattrapent... J'ai cessé d'agir ainsi car c'est l'homme que je me suis inventé qui vit comme tel, celle que j'ai choisis à réussit à éveiller l'enfant qui est en moi.

Un enfant n'a jamais peur.

20 novembre 2006

-J'avais menti-

Publié par Jehial



J'ai mentis. A moi-même, à mes psys, à tout ceux qui s'y interessait. J'ai toujours dit que tout avait commencé lorsque j'ai atteint mes quatorze ou quinze ans. Que tout, avait duré, en tout et pour tous, trois années, bien tassées. Que les douleurs m'avaient prise qu'a ce moment là, que c'est là où j'ai sombrer. En réalité, j'ai commencer ma depression à l'age de onze ans.. Je me rappel ces images dans ma tête, effondré, contre un mur, dans la cour de récréation. Je sanglottais, je craquais. C'est à onze ans que j'ai commencer a avoir des idées noires, commencé a penser à mourir. Je me revois franchissant la rampe de mon balcon.. Les larmes coulaient et personne n'a su pourquoi pendant quatre ans. Je me suis effacé. Je passais mes heures à m'oublier devant mes jeux-vidéos. Pendant ce temps là, on m'oubliait. J'ai encaissé, retenu tout ce qu'il y avait de mal en moi, et rejeté tout ce qu'il y avait de bon.. Epargné tout ce qu'il y avait autour de moi. Je suis tombé dans le trou, il y a maintenant sept ans, et j'ai enfin trouvé la corde, que l'on m'a tendu. Je me suis caché la vérité, j'ai souffert en silence, me croyant encore pied à terre, et lorsque mon petit monde virtuel s'est separé de moi, lorsque mes mains on laché cette manette, c'est toute ma vie qui s'est enfin laissé aller, c'est toute ma vie que j'ai revomit. C'est moi qui me suis retrouvé du rez-de-chaussé, au 4ème sous-sol, par je ne sais quel ascenseur vertigineux.

17 octobre 2006

[ Agora ] sur cet air de piano..

Publié par Jehial



La musique pleure
C'est mon âme qui s'écoule, comme un cri dans le froid, la tristesse d'un seul homme.
Le brouillard tombe
Au fond c'est la vue qui se brouille, de la neige que l'on souille et craquèle sans un son.
La colline sombre
Au mieux c'est l'ocean qui mange de la terre qui dérange, ou c'est la fin des cieux.
L'écorce saigne, à force c'est la sève qui fatigue.
Comme si elle me plombait le torse.




3 octobre 2006

[ Mysterieux ]

Publié par Jehial





J'ai cette chanson dans ma tête, je ferme les yeux et m'impregne de cette mélodie ensorcelante qui me force à m'oublié ou même à m'abandonner à ce rythme prenant, m'emmenant aux extrêmités de tout comportement. Je me retourne les yeux, ils sont blanc et vide de sens, mon corps se tord et s'étire, mes dents se ressert, mes pensées sont atrofiées.. mon âme transfusé. Mon sang est chaud, et bouillone, mes envies prennent des tournures differentes, j'ai l'air de vouloir tout effacé, effacé! C'est le mieux à faire. Tout change,  et me plait differement, c'est la loi de l'archarnement, et m'acharner encore un peu, c'est la seul issue. Les grincements apparaissent sur mon visage, pâle, perdant toute vie, j'ai eu recours à l'aliénation. Je verrais ton poing avec triste regret. Il y a eu, encore, d'audacieuses considérations par ces vieux démons.






27 septembre 2006

[ 27/09 ]

Publié par Jehial



Je me suis revolté contre moi-même car ces gens qui le font contre leurs parents en ont la possibilité. Moi, mon père n' a pas la force de supporter cela, il est trop fragile pour ça, il partira avant le votre. Mais dans un soucis de destruction, ça n'a pas été le bon choix. C'est dommage, j'avais cru bien faire, pour lui, pour eux. J'avais besoin de cette epaule, besoin de ces inquietudes, et même s'il ne me la proposait pas, même s'il ne montrait pas ces inquiètudes, j'ai toujours fait en sorte de refusé ce peu de force qu'il m'offrait.

Si je l'avais laissé m'offrir cette force, si j'avais accepté.. Peut-être n'en seront nous pas là. Chacun pour sa peau, ou bien sommes nous aveugle, est-ce moi ou cette societé individualiste, qui a fait de nous deux inconnus ? A marcher dans ce fonctionnement, j'avoue ne plus savoir de quoi tout à commencé, probablement de mes premiers souvenirs, lorsque j'avais quatre ans. Des parents présent, mais l'esprit, et le coeur, ailleurs. Je ne sais plus pourquoi j'ai cessé de le regardé, pourquoi j'ai cessé de lui parler, pourquoi je me suis renfermé.

J'ai tant chercher fut un temps, chercher sans demander, sans même donner d'indice, ce n'etait pas le bon moment. Il a proposé fut un temps, proposé sans forcer, ce n'etait pas non plus le bon moment. Nous sommes à côté de la plaque mon pauvre père. Je t'ai avoué que j'attendais que ça passe et que je m'en irai. Je crois que j'ai changé d'avis. Mon pauvre papa.. Désolé si je cherche en toi la fibre que cette mère, n'a jamais réussi à me donner..

Pourquoi j'en souffre encore, pourquoi j'en pleure encore..?


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