Jehial

Off

25 septembre 2006

[ Humpf ]

Publié par Jehial





Un peu lasse, un peu de ce "je ne sais quoi" qui fait qu'il y a des jours comme ça où on se coucherais bien en rentrant des cours, lassé de toutes ces journées qui se ressemble, lassé de voir ces mêmes gens que l'on haït tant. Je me sens nerveux, je craque a petit feu, j'ai des pulsions, je me fais des films, me vengeant de ces gens, leur criant qu'ils n'ont pas le droit de me prendre pour si different. Qu'est-ce que j'ai en moins ? Rien qu'en y pensant, je developpe un peu plus chaques jours ces anti-corps qui me donne envie de les rejeter.






23 septembre 2006

[ L'inconnu ]

Publié par Jehial





Parfois j'aimerais bien redevenir l'inconnu que j'ai tant été.
Avoir certains regarde pointé sur moi.
Etre guetté par les autres.
Avoir un visage sans nom, des phrases sans personnalité.
Me faire interroger, parfois de façon déplacé.
Me faire complimenter, des fois, critiquer.
C'était tellement bon de croire à un nouveau depart.


Sacher, que je suis encore un inconnu à vos regards.
Vous ne savez, en réalité, rien de moi.
Vous ne savez rien.







10 septembre 2006

[ Sans nom ]

Publié par Jehial







Les mêmes choses reviennent, toujours là pour me hanter.
Ou est-ce plutôt moi qui les laisse me hanter, c'est une question à se poser.
Comme si c'etait du sado-masochisme, je crois rêver.
Je n'sais plus comment faire, m'accepter ?

J'ai tellement essayé de les faire sortir à coup de lâmes,
Essayé de les oubliés, a en avoir la gueule de bois.
Monté en haut pour me sentir encore mieux redescendre.
J'ai peut-être trop attendu.

Peut-être que c'est trop tard pour moi, je ne peux plus changer cela.
Que je dois, a présent, attendre qu'elles me libèrent.
Ou que quelqu'un les chasse pour moi.
Je me sens possédé par ces choses.

Un jour, peut-être..


7 septembre 2006

[ Peu importe ]

Publié par Jehial




Toi-même, tu sais que ce n'est pas vrai, en vain, tu tente de le faire croire, de nous disuader que ta souffrance est bel et bien existant et fondé sur des faits réels. Tu t'es entrainé à souffrir, entrainé à inventé des maux au fur et à mesure que les jours passent, afin de te crée une autre  vie. La tienne, surement trop monotone, trop commune aux autres. Tu t'invente une tumeur, un cancer, un viol, et je ne sais quoi encore. A cause de toi, nous ne sommes pas pris au serieux, on nous voit comme toi.

Et on voit le gosse avec ses poignets en sang, car le rouge est la seule couleur qui fasse réagir à la credibilité.


A bon entendeur.





22 août 2006

[ Ce qui se passe dans ma tête, ce matin. ]

Publié par Jehial



Aujourd'hui est un jour étrange.
Je me suis levé avant que mon reveil ne sonne, ou du moins, je ne me suis pas endormit avant qu'il soit trop tard, et avoir une tête dans le coltard sans pouvoir me lever. Je decide d'eteindre mes reveils avant d'entendre ces bruits assourdissant. J'avais prié pour que ça passe, pour que les quatres heures de sommeil qui m'attendaient lorsque je me suis couché, répare un peu ce mal. Mais finalement, j'ai perdu mon temps à somnoler, je suis tout autant fatigué et cette douleur dans la partie gauche de ma poitrine me fait un mal de chien.  Je ne sais pas si c'est le coeur, peut-être, a force d'avoir trop voulu l'obtenir, il s'est eparpillé partout comme un morceau de terre sèche. Cette douleur me fait penser à ce que je n'ai toujours pas conter. Par manque de temps, ou par volonté d'oublier, mais je sais que c'est bien là, au fond de moi.

Il y a deux semaines, je me suis absenté pendant trois jours.
Je suis partit au Cap d'Agde, non pas pour faire bronzette et regarder les belles filles de la tête au pied, mais pour les obsèques de ma grand mêre, ainsi que son inscinération. Je suis arrivé le mercredi en fin d'après - midi, je redoutais le contact avec mon grand père, je savais que ça arrivais, je savais qu'il était temps que le calvaire commence. J'etais avec ma mère et mon beau père, nous avons mangé avec mon grand père, même si la faim avait été coupé par le chagrin. La question qui fache "Ca va ?", biensur que non. Les larmes aux bord des paupières, les coins de sa bouche virant vers le bas, il se retient. Il nous montre des photos, encore et encore, ses petites chaussures taille trente-six, diverse affaire qu'il tente en vain de refiler à ma mère, sa canne.. Ils avaient encore des années à vivre ensemble disait-il mais la depression l'a rongée, elle s'est laissé mourir, acte accomplie : passer ses cinquantes ans de mariage, ce que ses parents n'avait pu faire. Elle s'est laissé aller à penser qu'elle ne pouvait que se laisser mourir. Alors, elle est partie, son coeur s'est arrété. Jeudi, on devait se rendre a 14h, à l'hopital, pour procéder à la mise en bière et la fermeture du cercueil. Nous avons mangé en famille ( si je peux dire.. ) juste avant. Mon grand père devait s'habiller un peu avant de partir, il voulait pas, il voulait pas y aller. Quand nous sommes arrivé à l'hopital, il y avait des gens qui je ne connaissais pas, des amis, de la famille lointaines, je ne sais pas, ce n'etait pas l'heure de se preoccuper de cela. Deux hommes en noir sont entrés dans le hall de l'endroit où nous attendions, ils annoncèrent qu'il allait proceder à la mise en bière, et que seulement la famille proche pouvait allez la voir, une dernière fois.. Mon grand père et mes deux cousines y allèrent en premiers. Une dixaine de minute plus tard, ils sont sortit. Completement traumatisé, les larmes aux coins des yeux, s'ecoulant jusqu'a la bouche. J'etais avec ma mère, mon frere et ma soeur, qui tout deux nous avait rejoints dans la matinée. Mes cousines nous conseilla de ne pas la voir. Gardé en chambre froide depuis sa mort, environs cinqs jours. Seulement, c'etait le seul moyen de realiser que nous la reverrons plus. J'etais decidé a y aller, les autres hesitaient encore. Finalement, tout le monde est venu. Personne ne voulait ouvrir cette porte.. J'ai posé ma main sur cette poigné froide, ouvert et poussé la porte. Oh non, je n'ai pas regardé directement le cerceuil, j'ai attendu de pouvoir posé mes yeux sur un mur, j'ai donc baissé la tête, je suis entré, ma soeur et mon frère ont suivis. J'ai levé les yeux, j'ai fondu en larme, j'en pouvais plus. Ma mère se cachais derriere la porte, non, non, elle avait peur, je le voyais dans ses yeux, elle avait si peur de voir sa mère etendu dans un cerceuil. Je m'ecria " Maman tu n'as pas le choix, c'est le seul moyen que tu realise, REGARDE LA !! " Vision d'horreur, comment ai-je pu faire ça, comment avons-nous pu. Au bout de cinq jours, un corps, même conservé a 0°, se decompose. Son corps était couvert jusqu'a cou, son nez n'avait casiment plus lieu d'être, sa bouche était ouverte, sa peau et ses lèvres, violette. Nous sommes ressortit, je suis partit à l'ecart, pour craqué, laisse la riviere de mon chagrin, se déverser dans ce fleuve, où tout le monde commençais à se noyer. Un des types en costume noir se presenta pour annoncé la fermeture du cerceuil. Ma mere, mon frère et ma soeur sont partit, je suis resté. Avec mon grand pere et mes cousines, nous sommes  retourné dans cette pièce, pour voir cette planche de bois enfermé ma grand mère à jamais. Que ce fut dur de voir mon grand pere nous dire, que ce serait la dernière fois. Et ils l'ont fermés. Puis vissé. c'etait long.. Ils serraient bien ses boulons, comme si elle allait s'echapper...  Après une messe, assez special, avec un pretre nous expliquant que sur terre, il n'y a pas de joie, ni de bonheur, ni d'amour ou de paix, nous nous sommes deplacé au Crematorium, en suivant cette longue voiture, qui transportait ma grand-mère. Nous avons attendu un peu puis on nous a demandé de se rendre derrière une vitre. Il y avait l'entrée du four, le cerceuil devant. C'etait dur à voir. Mon grand père affolé de ne pas pouvoir se receuillir sur le cercueil une derniere fois demanda a ce qu'il soit deplacé dans la salle des hommages. Puis quelques minutes après, nous nous avons tous posé notre main sur cette boite. Il embrassait le cerceuil... Il y deposait des larmes.. Nous y deposions notre peine. Il nous a parlé d'elle une dernière fois, comme quoi elle l'avait prévenu, mais les paroles d'une depressive sont souvent pris a la légère. Et ma cousine qui ajouta que quelques jours avant de mourir, elle lui avait dit qu'elle nous souhaitait à tous du bonheur et de l'amour. C'est quoi ce delire ? Tout était planifié ?.. Samedi 05 août c'etait decidé, ma grand mère allait mourir à l'age de soixante-seize ans, d'un arrêt cardique du a ses crises de tetanie lié a son anxiété... Revenons a la salle des hommages. Ma mère n'a pas craqué, elle a gardé sa carapace si bien construite, on avait presque l'impression que sa ne lui faisait rien alors elle est resté quelques minutes seules avec sa mère.. Ce qui s'est passé, je ne le saurais jamais, mais lorsqu'elle est sortit, aucunes larmes. Juste avant que le cerceuil parte, on a decidé, qu'en tant que petit enfant, nous allions deposé chacun notre tour, une rose rouge sur ce bois, avec une petit pensée..J'y ai deposé mes larmes. Et puis se fut au tour de ses deux filles. Puis de son mari. Nous sommes sortit du Crématorium et nous nous sommes tous rendu au Jardin du Souvenir, où nous avons deposé toutes nos fleurs, trois germes avec trois phrases respectives " A notre grand-mère ", " A notre Mère ", " A mon épouse ".  Et avons attendu que ma grand-mère soit reduit en cendres. Il est bien rare de voir un homme, aimer une femme si fort. Et pendant de longues années.

A ma grand-mêre.





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