Jehial

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2 avril 2007

Paum.

Publié par Jehial


"On préfère encore se dire qu'on vit dans un monde parfait, un monde parfait, si parfait. Je préfère le vide, l'ignorer ce monde parfait. Je ferme les yeux, endors moi dans ce monde parfait, parfait."


Laissez passer les heures seule en moi, dans mes pensées. Laissez passer les heures, rester là ,dans mes pensées. Plongé dans le doute, je suis seul quand tout s'écoule, plongé dans le doute, je suis seul quand tout s'écroule.. Me perdre dans cet univers hostile, qui n'éprouve que de se sentir sur le vide, tenir, pour ne pas tomber dans le vide...Acide. Dans l'attente, dans mes pertes, on reprend l'habitude. Dans l'attente, on se perds. Quand c'est ce qu'on a rancune dans les jours qui passent, ne plus rien entrevoir c'est qu'un éclair de plus dans ce noir. Mais je saigne chaque jours, un peu plus, l'envie s'échappe de mes veines, chaque jours un peu plus, je saigne et je crains le pire. Les jours passent, je pete les plombs, je subis, les heures m'écrasent, je touche le fond. Je cherche à survivre dans toutes ces angoisses qui me rongent. Dans l'attente, on s'exerce. Adieu la peur du vide, les jours passent, on se laisse devenir  un visage. Passer mon temps a me fondre dans le décor, à petit feu je m'endors.  Personne ne fait de vague, ça causerai du tort, chacun veux crier, prouver son désaccord. Mais sans faire trop de bruit car le silence est d'or.

28 mars 2007

Le Rendez-vous.

Publié par Jehial

"Je fume la cigarette du soulagement, je rejettes cette fumée épaisse, comme ce que j'ai pu rejeté de ma tête. Je tire bouffée après bouffée, comme mon coeur tirant le sang de mes veines, s'emballant ensuite. Je tapote ces cendres, les laissant définitivement dans le passé. L'effort, puis le réconfort, je puise la nicotine autant que j'ai puisé cet air qui m'a servit à tout déballé. Je vide mes poumons d'air, je les remplis de fumée, puis je recrache le dioxyde de mal-être qui me bouffait. J'écrase, puis je continue mon chemin."



J'ai été à ce fameux rendez-vous, avec ce père que je croyais me détesté. Sanglotant, les yeux troublés par les larmes qui me montaient aux yeux, j'ai parlé. Papa, j'ai pensé que j'étais pas quelqu'un de bien, un être qui se foutait de tout, même de lui-même. Non, je ne vis pas ma vie, bien au contraire, j'ai tenté de l'éteindre. Je me suis renfermé, j'ai essayé de m'oublier et d'oublier le peu d'interet que tu me portais. Tu sais, je pars bientôt et si j'ai entrepris ces démarches relationnelles, c'est parce que j'ai peur, peur que tu m'oublies lorsque je ne serais plus à tes côtés, peur de partir pour te fuir, et je ne veux pas partir juste pour partir. Je veux savoir quels bagages j'emporte avec moi et lesquels je laisse avec toi. Je veux partir en te regardant avec mes yeux remplit d'un je t'aime qu'un enfant éprouve pour son cher papa. Je ne veux pas d'un départ exprimant un déprimant "Enfin!". Je veux juste rattraper le temps perdu.


J'essaye de construire ma vie d'adulte en prenant des notes sur mes parents, mais Maman n'as jamais été là, je m'acharne que sur toi, elle, ce serait perdu d'avance. Je veux juste que tu me transmette ce que tu m'as offert mais que j'ai toujours rejeté. J'ai besoin d'un appui. J'ai besoin de toi.

27 mars 2007

La Chute ?

Publié par Jehial


"Je vous avoue que c'est de plus en plus dur.. Je commence à craquer à petit feu, mon mal être s'éveille et moi je meurs. L'autre jours, j'ai attaqué mon père, verbalement. J'ai montrer la surface de ce que j'avais besoin de lui dire.. Juste un peu d'attention, de soutiens,  est-ce trop demandé ? Apparemment. Je suis maintenant, en froid avec lui depuis vendredi soir, on ne s'adresse plus un mot, et même si on s'évite, lorsqu'on se croise, on ne se regarde pas. J'appréhende, demain,  je vais passé la journée avec lui. Après les cours : Réunion avec mon prof principal pour mon bulletin et ses appréciations, en milieu d'après midi : Rendez-vous avec madame SansNom, qui s'occupe entres autres, de la relation entre moi et mon père. Et ensuite, le soir, concert rock du fils d'une de ses amies. Ca va être rude."



Tandis que les jours passent, mon sourire s'efface. Mes yeux se ferment et je m'en vais dans une bulle. Je m'éloigne de tout ce qui s'appelle Humain. Même elle, je l'éloigne, mais qu'est-ce que je fous.. Qu'est-ce que je cherche à me prouver ? Quelle est cette solitude qui achemine son tunnel en moi? Qu'est-ce qui m'arrive.. La haine prends possession de mon coeur , étouffant tout autres sentiments.. Mes yeux sont vitreux, je retiens mon souffle. Je suis une bombe à retardement, éloignez-vous, montrez-moi du doigt, crachez-moi dessus ou crever avec moi. Je me retrouve répugnant à souhait et je commence à y reprendre gout.

Tant d'attente à faire semblant de se sentir bien, d'aller de l'avant, a ignorer, failles et cicatrices, pour ne pas s'abaisser, pour ne pas subir le regard des autres, la honte sur soi. Tant d'attente à faire semblant, à faire le pantin. A se défendre de toute ses faiblesses qui transpirent. A cacher son mal-être qui déchire, en se disant que le pire reste derrière soi. Croire qu'en tournant la page, croire que ça ira. Pas le temps de crier, mais on finit par se forcer...



19 mars 2007

Diarhée Verbale.

Publié par Jehial


Une remise en question ? Violente mais en silence. Les mots valsent dans ma tête. Tout va bien, mes idées sont claires, ailleurs, tout va mal, je ne me retrouve plus parmis ces débris qu'envoi mon coeur à mes pensées par un débit sanglant. Je crois que j'ai été invité à la misère, l'endroit où tout est si flou. Est-ce mon âme qui devient myope jusqu'à ne plus voir du tout ce qui il y a au loin? Plus rien ne sort pendant plusieurs mois, mais vient ensuite la periode d'eclaircie, où tout se lache comme un degueuli de souffrance, j'ai dit stop, maintenant j'applique les règles de survie. Mes petites étincelles maintiennent la flamme qui m'aide à rester debout et si je ne veux pas qu'elles s'eteignent, je dois laisser sortir tout c'qu'il y a en moi. Je croyais que tout gardé pour moi serait une solution, mais au contraire, ça s'entasse dans mon ventre, tellement de chose, qu'il se noue, tellement de chose, qu'il ne me laisse plus l'appétit de vivre. Tout s'emmèle et à vrai dire, j'ai essayé d'avalé du démélant, et je m'en sors avec une diarhée verbale, qui, je sui sûr, n'apportera rien, ni à moi-même ni à quiconque.

Je suis lasse et j'ai peur. Peur de cette lassitude qui me supplit de tout laisse tombé, de lacher prise. Je souffle un bon coup, comme si j'essayais de ne pas l'entendre. Mais mes sourcils se froncent, mes larmes s'y mettent et me supplient elles-même d'écouter ma lassitude. Elles vont bien ensemble ces deux là mais je ne les laisserais pas m'envahir de nouveau.


24 janvier 2007

Retour de bretagne.

Publié par Jehial

J'ai tant désirer mourir.

J'avais pensé à un tas de façon d'en finir, attenuer mes douleurs par la destruction. La destruction de sa propre vie. J'avais imaginé ma crémation, avec ma famille qui dirait que c'etait mieux pour moi, que je souffrait trop, que ma vie avait mal commencé, et que comme chaque pillié mal battit, tout finissait par s'écrouler.  Mon corps serait reposé sur ces draps de soie, et mon visage aurait l'air serrein, comme si j'avais enfin trouvé le sommeil (pour un insomniaque on aurait pu croire que la mort etait le seul médicament efficace), ils ne pleurerait pas, ce serait un soulagement.
Mais ça ne s'est pas fait ainsi, et à l'heure d'aujourd'hui, j'espere que ce ne sera pas mes parents qui m'enterrerons, mais mes enfants et mes petits enfants. Tout comme je viens de le faire ce matin, pour mon arrière grand-père. Je ne vais pas vous conter la tragédie comme je l'ai fait pour ma grand-mère, car c'est assez dur de réaliser qu'une personne de plus s'en est aller. La troisième en six mois.
J'avais seize ans et je desirais mourir, ils en avaient soixante-seize, quarante trois, et quatre vingt six ans et ils voulaient vivre. Je savais que j'avais toute la vie devant moi, ils savaient que pour eux, ce serait bientôt la fin. Ma vie est un bouquet, tandis que je fleuris, les autres fanent autour de moi. Je saurais à présent que je devrais plutôt profiter de la couleur de leurs pétales, que de me plaindre de ma tige.

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