François Truffaut.
Ou être amoureux autant des femmes que l'idée même de la femme. Une idée toute fine, toute lucide et surtout dénuée de vulgarité gratuite.
"Pour moi, rien de plus beaux a regarder qu'une femme en train de marcher pourvu qu'elle soit habillé d'une robe ou d'une jupe qui bouge au rythme de sa marche. Il y a celles qui filent rapidement vers un but, peut-être vers un rendez-vous. Il y a celles qui se promènent avec sur le visage un air de loisir. Certaines sont si belle vu de dos que je retarde le moment d'arrivé à leur hauteur, pour ne pas être déçu. A vrai dire, je ne suis jamais déçu, parce que celles qui sont belle de dos et moche de face, me donne une sensation de soulagement, puisque malheureusement il n'est pas question de les avoir toutes.
Elles sont des milliers, tous les jours, à marcher dans les rues. Mais qui sont toutes ces femmes ? Où vont-elles ? A quel rendez-vous ? Si leurs coeurs est libre alors leurs corps est à prendre, il me semble que je n'ai pas le droit de laisser passer la chance. La vérité, je vais vous la dire, elles veulent la même chose que moi, elles veulent l'amour. Tout le monde veut l'amour. Toutes sortes d'amour, l'amour physique et l'amour sentimental, ou même simplement la tendresse désinteressée de quelqu'un qui a choisi quelqu'un d'autre pour la vie et ne regarde plus personne.
Je n'en suis pas là moi, je regarde tout le monde.
Comme certains animaux, les femmes pratiquent l'hibernation. Pendant 4 mois, elle disparaissent, on ne les voit pas. Au premier rayon de soleil du mois de mars, comme si elles s'étaient donné le mot ou comme si elles avaient reçu un ordre de mobilisation, elles surgissent par dizaine dans les rues, en robes légères et talons hauts.
Alors la vie recommence, enfin, on peut redécouvrir leurs corps."
Joli texte. J'aime beaucoup. Il est d'une poésie et reste un hymne à la beauté féminine.
Bon choix.
Est ce que cela m'étonne de ta part? ><